Le Cercle - Groupe de Savants ?

Qu'est-ce que Le Cercle ?

Jamais aucune faction ne reste très longtemps indemne des rumeurs. Et toujours finit-elle par se révéler au grand jour, d'une manière ou d'une autre, sous un aspect et à travers un prisme plus ou moins déformant. Pour autant il semble bien que, de cette organisation, nous n'ayons point à craindre grand chose et que les retours qui circulent dans la population ne soient point alarmant du tout. Encore, cela n'est que lorsque les gens abordent le sujet, ce qui est rare tant la petite association n'a jamais fait aucune vagues depuis quelle existe.

En passant à la périphérie de certains marchés, là où s'installent quelques brocanteurs de livres et d'objets anciens, on peut cependant en apprendre un peu sur ce petit groupe là, qui se fait appeler Le Cercle. Des bibliothécaires, pour la plupart, des savants pour les quelques autres. Ni plus ni moins, en somme, qu'une confrérie minuscule et négligeable d'intellectuels solitaires qui se réunissent, parfois, pour échanger sur leurs dernières lectures et, s'il en est, leur dernières découvertes.

En restant encore non loin de ce marché, tripotant quelques ouvrages posés en désordre sur les tréteaux de bois, on entendrait peut-être quelques rumeurs expliquant que ces gens partent parfois à l'aventure. Mais l'on serait bien vite déçu en comprenant qu'il ne s'agit, chaque fois, de rien d'autre que de la poursuite d'un manuscrit original depuis longtemps oublié dans les steppes du domaine sauvage ou encore de la recherche d'un éclat de poterie manquant dans la collection de l'un de ces savants excentrique.

Finalement, Le Cercle n'était rien de plus que cela. Quatre ou cinq âmes qui se croyaient savantes et qui cherchaient à jouer le rôle qu'elles avaient pensé pour elles-mêmes. Une confrérie calme, et silencieuse, qui se réunissait au détour des allées aseptisées de l'une de ces bibliothèques ennuyeuses.

Alors, vous enleviez vos doigts de ce bouquin que son propriétaire s'était un instant imaginé pouvoir vendre, et vous repartiez : il n'y avait rien d'intéressant.